mardi 11 août 2009

Harry Potter et le Prince de Sang mêlé

2 h 32 !! C'est la durée du dernier Harry Potter ("et le Prince de
Sang Mêlé"). En 2 mots, ce nouvel "épisode", si on se réfère au livre,
est quelque peu râté ! Beaucoup de personnages sont laissés dans
l'ombre, l'humour du livre (plus fin et éguisé) complètement oublié,
des passages entiers de l'histoire bâclés et négligés... Et tout ça au
profit des amourettes et histoires d'ado prépuberts pas franchement
palpitantes et maladroitement racontées. Pour chaque Harry Potter un
réalisateur différent, c'est peut-être ça le problème !! Bref, à
oublier, mais j'attends quand même le prochain et dernier : "Harry
Potter et les reliques de la mort" qui doit normalement être monté en
2 films. Sorties en salles : 2010 et 2011... comment faire durer la
poule aux oeufs d'or ??!!

jeudi 2 juillet 2009

Je vais te manquer

Quelle belle surprise ce film !!
Alors que la fête du cinéma bât son plein, ne ratez pas "Je vais te
manquer" !!
Mise à part la belle distribution, il mérite d'être découvert par
l'originalité du scénario.
L'histoire du film tourne autour d'un chassé-croisé d'histoires de
vies aussi prenantes les unes que les autres...
On suit la dernière rébellion d'une femme qui, atteinte d'un cancer,
se sait vivre ses dernières heures et on est émue ; on suit les
moments de tendresse d'un père divorcé, partageant la garde de sa
fille expatriée au canada, et on est touché ; on suit les grognements
d'un vieil écrivain sur la pente descendante en quête d'inspiration et
on aimerait lui tordre le cou... j'en passe ! Toutes ces histoires ne
sont pas jetées comme ça au hasard, elles vous emportent, vous
touchent, vous font rire ou sourire, vous mettent en colère. Et
lorsque ces histoires se rejoignent, c'est encore pour surprendre le
spectateur. C'est joué avec naturel et décontraction, à tel point que
le spectateur se fait embarquer, s'identifie, plonge. Ce sont des
histoires simples, avec des personnalités banales, mais avec beaucoup
d'authenticité.
Les idées les plus simples restent les meilleures et le cinéma
français sait encore se renouveler.

jeudi 28 mai 2009

La tourneuse de pages

Fille de bouchers dans une petite ville de province, Mélanie, âgée
d'une dizaine d'années, semble avoir un don particulier pour le piano.
Elle tente le concours d'entrée au conservatoire mais échoue,
fortement perturbée par l'attitude désinvolte de la présidente du
jury, une pianiste reconnue. Profondément déçue, Mélanie abandonne le
piano.
Une dizaine d'années plus tard, Mélanie entre comme stagiaire dans un
grand cabinet d'avocats dont le PDG, M. Fouchécourt, se trouve être le
mari de cette femme qui a certainement changé le cours de sa vie. Très
vite, Mélanie se fait remarquer pour son sens de l'organisation et son
dévouement par M. Fouchécourt qui la recrute à son domicile pour
veiller sur son fils.
La rencontre avec Mme Fouchécourt (Catherine FROT), toujours pianiste,
se passe merveilleusement bien puisque Mélanie se montre très sensible
à la musique et devient sa tourneuse de pages...

Il faut garder à l'esprit, en regardant le film, que Mélanie est
animée d'un puissant sentiment de vengeance à l'égard de Mme
Fouchécourt. Un "heureux" hasard de circonstances vont les amener à
être très proches mais jusqu'à quel point et dans quel but (vengeance
uniquement?)?
C'est un des rares films, ces dernières années, qui vous plonge dans
un sentiment pensant, une atmosphère lourde, car les opportunités de
se venger sont nombreuses. Notre esprit se met même à en créer
d'autres, à les espérer !
Mais la chute est incroyable, inattendue car la vengeance est, pour
moi, disproportionnée par rapport à la déception initiale.
Un film qui arrive à ce que vous viviez le personnage des deux
actrices principales. Un film qui arrive à ce que vous ressentiez
esprit de vengeance, envie de faire du mal et qui, en même temps, vous
fait ressentir le non-épanouissement, la compassion, le désir....
Catherine Frot, promise aux doutes, aux tourments, joue
merveilleusement bien. Une actrice peut-être un peu trop méconnue du
grand public.
J'ADORE !

mercredi 27 mai 2009

Aimez-vous Brahms ? (Goodbye Again)

Film de 1961 avec Ingrid Bergman (boulversante), Anthony Perkins
(émouvant) et Yves Montand (dont le personnage n'a pas du être très
loin de la réalité!).
Découvert par "hasard" en VOST sur Arte il y a une dizaine d'années,
je suis restée scotchée devant l'écran. Il m'a fallu plusieurs années
pour le trouver en DVD (Francais- Russe, import Canada).
L'histoire ? Paula, la quarantaine, décoratrice d'intérieur, est la
maîtresse officielle de Roger (Montand). Mais ce dernier veut
préserver sa liberté, son indépendance et multiplie les "Mitsy" malgré
ses promesses (jamais tenues ?). Paula rencontre Philip, le fils d'une
cliente. Entre défi et coup de foudre réel de Philip, on hésite
longtemps. Paula qui veut rester fidèle, lutte longtemps mais finit
par succomber. Des remords ? Une Happy End ?....Chuutt !!...
Anthony Perkins, en plus d'avoir un physique de jeune premier, est
très émouvant, touchant. Quant à Ingrid Bergman (certainement une des
actrices les plus belles d'après-guerre), elle est bouleversante. On
ne peut ressentir que ses mal-êtres, ses déceptions, ses espoirs et
ses désillusions. Je passe sur le rôle de Montand. Si vous voyez le
film, vous comprendrez pour quoi.
Très honnêtement, pour moi, "Aimez-vous Brahms ?" fait partie des
films à voir et à avoir.

lundi 25 mai 2009

Soeur Sourire :-)

Un bon moment surtout pour le jeu d'actrice de Cécile de France (qui
n'est physiquement pas à son avantage dans le film !). Faire voeu de
pauvreté et de chasteté quand on rêve de musique, de reconnaissance,
de célébrité, c'est tout le paradoxe de ce film. C'est évidemment
l'histoire de la fabuleuse ascension d'une bonne soeur en star de la
chanson populaire grâce à un titre qui fait sourire... Soeur Sourire ?
En apparence seulement, car Jeannine Deckers est plus sombre et
complexe que l'image de nonne naïve, et n'ayant point connue le loup,
qu'on lui donna dans sa "carrière musicale". Jeannine se cherche, ne
sait pas faire face aux contrariétés, fuit, se réfugie auprès de qui
veut bien lui donner une chance, elle aime, elle déteste, elle ne sait
pas ce qu'elle veut. Ce film lance un beau message : s'accepter, faire
face, affronter, aimer. Et du début à la fin, Soeur Sourire en bave
mais est attendue (c'est un peu le fil rouge du film, ;-)) par Annie,
ancienne camarade de Scoutisme et d'études. Après le rejet, l'histoire
donnera raison au "fil rouge" et l'amour inconditionnel gagnera...
Mais c'est sans compter sur la "Unhappy End" qui rejoint la réalité et
tue définitivement la fiction (car il faut le dire, c'est une
interprétation libre de la vie de Jeannine Deckers). La scène finale
est poignante, mais chut... ça ne se raconte pas, ça se voit.

mercredi 20 mai 2009

Good Morning England

Tout d'abord, une BO génialissime voir monstrueuse, à déchirer sa
race ! ah la période rock pop des années 60 ! Comme on aimerait
retrouver de tels talents musicaux aujourd'hui !
j'ai beaucoup aimé ce film sauf la fin :-) Mais franchement, on passe
un bon moment et donc je vous le recommande. Les acteurs sont
formidables et complètement déjantés !
Yeahhhhhhh Rock'n rollllll babbbbbbbbby !!

lundi 18 mai 2009

Mal voyant !

 Trop bien "Prédictions" !! Wahou ! Vous allez aimer !!! ;-) Ne lisez pas ci dessous si vous ne voulez pas connaître l'histoire avant !

Hum, je vais pe retourner au ciné jeudi histoire de ne pas rester sur un mauvais souvenir.

Non mais c'est tout américain à donf, ils sont chiants, ils fonctionnent par cases les amerloques (enfin en tout cas les gros beaufs qui inventent ces histoires de fin du monde et de héros seuls contre tous). Y'a un héros, il faut une héroïne. Il a un fils ? Eh ben elle aura une fille, comme ça ce sera bien équilibré. Et puis comme la fille elle écrit des chiffres eh ben il faut qu'elle soit complètement marginale et anormale, et le père ce héros eh ben il faut qu'il soit veuf et qu'il élève seul son fils et que la mort de sa femme traumatise son fiston et qu'ils seront "ensemble pour la vie" pour que ce soit bien poignant comme il faut et puis il va être seul contre tous et la fille elle va avoir peur de lui parce qu'il parait fou mais la scène d'après il avait raison alors elle revient avec lui, mais elle lui désobéit alors qu'il sait tout ce qu'il faut faire forcément et du coup elle meure.

Si si, y'a un truc qui change. C'est que les méchants en fait c'est des gentils. Et à la fin les enfants ils traversent un beau champ de blés balayé par le vent avec un beau chêne et des petits lapins blancs. Si si j'vous jure. Hein Dom ? C'est un film écrit et réalisé par les témoins de Jeovah.

N'imaginez même pas échapper au drapeau américain, il est là, plus gros que jamais : c'est bien simple, il prend tout l'écran.

mercredi 13 mai 2009

Frozen river mais chaud au coeur

Depuis l'temps que je voulais le voir ! Après les critiques forts positives de Laurence et Delphine... En général, dans ce genre de situation, on est un peu déçu car on se réjouit trop. Mais là, non. Film intéressant, sentiments vrais, compréhensibles, humains. Belle fresque qui parle de tout plein de choses à la fois, de la difficulté de vivre, chacun ayant, bien sûr, la sienne. La seule chose à retenir, c'est qu'en s'entraidant, on y arrive ! Ah la belle leçon d'espoir ! J'ai l'air de me moquer mais ce n'est pas le cas. A ne pas manquer !

Très zému !

J'avais du le voir étant jeune, mais je voulais le revoir, l'enfant sauvage.
Tirée d'une histoire vraie à la fin du XVIIIème siècle, ce récit, qui
ressemble à un documentaire historique, est très émouvant et on ne crève
d'envie que d'une chose : donner de l'amour à cet enfant qui a du tant en
manquer et qui semble tant le rechercher ! Ce qui frappe aussi, c'est
l'incapacité du précepteur de cet enfant à lui donner un peu d'amour : c'est
vraiment le service minimum. La bonne est systématiquement appelée pour cela
quand nécessaire... Ah les hommes, heureusement que vous avez changé !!!

Le conte est bon

Voilà un film très intéressant. Certes la famille est très décallée, parfois mordante de cruauté, mais les relations interpersonnelles sont malgré tout empruntes d'un certain respect les uns pour les autres. Situations lourdes, mais film léger, où la franchise désamorce la plupart des conflits. On aurait envie de dire que malgré tous leurs propos cassants, ils s'aiment fort. Pas sûr pourtant !

2h30 de huis-clos, ou presque, psychologique, émouvant, étonnant, fort.
Et quand en plus ça vous aide à comprendre certaines choses dans votre propre famille...

Tous les acteurs sont remarquables. Je retiendrais Matthieu Amalric, en petit frère un peu dérangé, et Catherine Deneuve, dont j'avais un peu "ma dose" mais qui reste discrète ici. Emanuelle Devos et Jean-Paul Roussillon sont également parfaits. Quand à Melvil Poupaud, il est très mignon !

Allez donc valser aussi !

Un film dont on a parlé à l'occasion du Festival de Cannes dont la sélection m'avait semblé particulièrement intéressante cette année. Celui-ci faisait parti des films qui avaient retenu mon attention (avec Un conte de Noël). Eh bien une nouvelle fois je n'ai pas été déçu. C'est l'histoire dessinée-animée d'un ancien combatant de l'affrontement israëlo-palestinien. Ca me passsionne pas a priori, mais la façon dont c'est raconté, un ancien combatant qui a un vague souvenir et veut faire une mise au point sur ce que son esprit a évacué, était très réussie et nous amenait en douceur à la réalité des faits. En même temps il y avait une poésie dans ces souvenirs qui allégeait beaucoup le récit. Et la musique... très très belle et bien adaptée, avec quelques morceaux classiques (du Schubert) mais revisités, joués sur des instruments différents de ceux pour lesquels ils ont été composés et ensuite remixés pour flouter la mélodie, sans aucun doute pour recréer les imprécisions de la mémoire : je vais vite acheter le disque. A voir, à voir, à voir !

Star trek

Fan de la série, je redoutais cette Nième version de cette saga
télévisée ! Je n'avais pas du tout aimé les films sortis dans les
années 80/90. Mais là, quelle surprise ! Je suis sorti du ciné heureux
et comblé ! Du début, jusqu'à la fin, j'ai passé un très bon moment et
j'ai même eu la larme à l'oeil au final... le côté nostalgique... de
cette saga des années 60... enfin retrouvé ! Mention spéciale pour
Zachary Quinto qui incarne Spock, merveilleusement bien ! Si comme moi
vous voulez avoir la tête dans les étoiles pendant plus de 2h, alors
rendez vous à bord de l'USS enterprise !

lundi 27 avril 2009

A voir un beau jour ?

Pas réussi à le voir ! Comme je me retrouvais finalement tout seul pour y aller dimanche, j'ai laissé tomber. Mais s'il passe encore la semaine prochaine, pourquoi pas ? A un horaire moins "beau milieu d'après midi", svp, Monsieur TNB !

samedi 9 juin 2007

Après lui, pas grand chose

Pour fan de Deneuve uniquement... Elle est de toutes les images. Elle reste elle-même, une personalité tellement forte que c'est Deneuve qu'on voit et pas le personnage qu'elle joue. Le scénario est relativement basique : ce n'est presque pas cette mère s'attachant au responsable de la mort de son fils qui surprend mais la réaction inverse de l'entourage... Réaction peu traitée par le film. Reste quelques moments - surtout celui dans la cité - où Gaël Morel s'amuse en un clin d'oeil à nous ouvrir une piste, fausse. Etait-ce l'effet recherché ? En tout cas c'est rigolo d'y penser !

Que du spectacle !

Que dire d'autre de ce film ? L'histoire n'est pas passionante et fait pas mal référence aux inimitiés des fims précédents, Johnny Dep est un peu moins à l'avant scène que dans les 2 premiers. Mais le spectacle est là, parfois dans de splendides images qui donnent envie de grands expaces et d'océans. Mais surtout les effets spéciaux sont époustouflants. Du nouveau ? Non.