Un bon moment surtout pour le jeu d'actrice de Cécile de France (qui
n'est physiquement pas à son avantage dans le film !). Faire voeu de
pauvreté et de chasteté quand on rêve de musique, de reconnaissance,
de célébrité, c'est tout le paradoxe de ce film. C'est évidemment
l'histoire de la fabuleuse ascension d'une bonne soeur en star de la
chanson populaire grâce à un titre qui fait sourire... Soeur Sourire ?
En apparence seulement, car Jeannine Deckers est plus sombre et
complexe que l'image de nonne naïve, et n'ayant point connue le loup,
qu'on lui donna dans sa "carrière musicale". Jeannine se cherche, ne
sait pas faire face aux contrariétés, fuit, se réfugie auprès de qui
veut bien lui donner une chance, elle aime, elle déteste, elle ne sait
pas ce qu'elle veut. Ce film lance un beau message : s'accepter, faire
face, affronter, aimer. Et du début à la fin, Soeur Sourire en bave
mais est attendue (c'est un peu le fil rouge du film, ;-)) par Annie,
ancienne camarade de Scoutisme et d'études. Après le rejet, l'histoire
donnera raison au "fil rouge" et l'amour inconditionnel gagnera...
Mais c'est sans compter sur la "Unhappy End" qui rejoint la réalité et
tue définitivement la fiction (car il faut le dire, c'est une
interprétation libre de la vie de Jeannine Deckers). La scène finale
est poignante, mais chut... ça ne se raconte pas, ça se voit.
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1 commentaire:
Y parait que ça se joue plus à Rennes ! Bouhhhhhhh ! Tant pis on a été trop iccupés pour pouvoir y aller.
Merci Audrey & carole, pour cette participation à Toiles Cirées !!
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